Alors pour vous chers lecteurs amoureux des plus beaux vers, cette petite sélection qui tient beaucoup du hasard et que je limite à 10: vous comprendrez donc que c’est forcément incomplet et très injuste envers tous ces autres plus jolis vers.
Poème N°1
Le bonheur est éphémère les regrets sont éternels. C'est
aujourd'hui le courage.
L'ultime conviction du desir - Richard Bohringer
Poème N°2
Il ne pouvait rien arriver de mal à un être capable de
profiter pleinement de l'instant, vivant ainsi dans le présent et sachant
apprécier avec une tendre attention chaque petite fleur rencontrée en chemin,
la valeur éphémère de chaque moment.
Le loup des steppes - Hermann Hesse
Poème N°3
Un chef-d'œuvre peut être oublié par le temps, on peut
l'interdire ou l'ensevelir, mais toujours ce qui est durable triomphe
inévitablement de ce qui est éphémère.
Les tres riches heures de l'humanite - Stefan Zweig
Poème N°4
Les fleurs couvrent le manteau du printemps. Je me
promène en déclamant avec émotion...Des centaines de fleurs éclosent et rendent
purs ciel et terre. Leur parfum parvient jusqu'à ma couche. Est-ce un rêve
éphémère ?
Ikkyu
- Hisashi Sakaguchi
Poème N°5
La vie et l'amour, disait-il, sont deux jumeaux éphémères
- mais les mots peuvent les raconter pour toujours.
Le chasseur de têtes - Timothy Findley
Poème N°6
Pas de génie, mais de petits génies éphémères.
Journal
(édition 1935) - Jules Renard
Poème N°7
Certes, je me réjouis des "bons" moments, mais
ces instants furtifs sont aussi éphémères que l’ivresse. Plus on boit, plus on
a la gueule de bois, pourtant il faut laisser la mémoire s’imprégner des bons
souvenirs pour affronter les heures sombres des jours de tourments !
C'est quoi le bonheur. Libération Charlélie Couture — 16
juillet 2017 - Charlélie Couture
Poème N°8
Tout est éphémère, et le fait de se souvenir, et l'objet
dont on se souvient.
- Marc-Aurèle
Poème N°9
Cette obsession de la durée nous fait manquer tant de
paradis fugaces, les seuls que nous puissions approcher au cours de notre
fulgurant trajet de mortels. Leurs éblouissements surgissent dans des lieux
souvent si humbles et éphémères que nous refusons de nous y attarder. Nous
préférons bâtir nos rêves avec les blocs granitiques des décennies. Nous nous
croyons destinés à une longévité de statues.
Le livre des brèves amours éternelles, Andreï Makine, éd.
Seuil, 2011 (ISBN 978-2-02103365-6), p. 81 - Andreï Makine
Poème N°10
Ceci est un rappel de l'ordre. Nous mourrons tous un
jour. Ce que nous croyons posséder n'est qu'illusion. Nous ne sommes que les
maillons éphémères d'une chaîne que traîne à ses pieds un fantôme nommé temps
qui court à l'infini droit sur le néant
Les
anges meurent de nos blessures - Yasmina Khadra
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