samedi 12 mars 2022

Suite Printemps des poètes - Edition 2022

 

Alors pour vous chers lecteurs amoureux des plus beaux vers, cette petite sélection qui tient beaucoup du hasard et que je limite à 10: vous comprendrez donc que c’est forcément incomplet et très injuste envers tous ces autres plus jolis vers.


Poème N°1

Le bonheur est éphémère les regrets sont éternels. C'est aujourd'hui le courage.

L'ultime conviction du desir - Richard Bohringer

 

 

Poème N°2

Il ne pouvait rien arriver de mal à un être capable de profiter pleinement de l'instant, vivant ainsi dans le présent et sachant apprécier avec une tendre attention chaque petite fleur rencontrée en chemin, la valeur éphémère de chaque moment.

Le loup des steppes - Hermann Hesse

 

Poème N°3

Un chef-d'œuvre peut être oublié par le temps, on peut l'interdire ou l'ensevelir, mais toujours ce qui est durable triomphe inévitablement de ce qui est éphémère.

Les tres riches heures de l'humanite - Stefan Zweig

 

Poème N°4

Les fleurs couvrent le manteau du printemps. Je me promène en déclamant avec émotion...Des centaines de fleurs éclosent et rendent purs ciel et terre. Leur parfum parvient jusqu'à ma couche. Est-ce un rêve éphémère ?

Ikkyu - Hisashi Sakaguchi

 

 

Poème N°5

La vie et l'amour, disait-il, sont deux jumeaux éphémères - mais les mots peuvent les raconter pour toujours.

Le chasseur de têtes - Timothy Findley

 

Poème N°6

Pas de génie, mais de petits génies éphémères.

Journal (édition 1935) - Jules Renard

 

Poème N°7

Certes, je me réjouis des "bons" moments, mais ces instants furtifs sont aussi éphémères que l’ivresse. Plus on boit, plus on a la gueule de bois, pourtant il faut laisser la mémoire s’imprégner des bons souvenirs pour affronter les heures sombres des jours de tourments !

C'est quoi le bonheur. Libération Charlélie Couture — 16 juillet 2017 - Charlélie Couture

 

Poème N°8

Tout est éphémère, et le fait de se souvenir, et l'objet dont on se souvient.

Marc-Aurèle

 

Poème N°9

Cette obsession de la durée nous fait manquer tant de paradis fugaces, les seuls que nous puissions approcher au cours de notre fulgurant trajet de mortels. Leurs éblouissements surgissent dans des lieux souvent si humbles et éphémères que nous refusons de nous y attarder. Nous préférons bâtir nos rêves avec les blocs granitiques des décennies. Nous nous croyons destinés à une longévité de statues.

Le livre des brèves amours éternelles, Andreï Makine, éd. Seuil, 2011 (ISBN 978-2-02103365-6), p. 81 - Andreï Makine




Poème N°10

Ceci est un rappel de l'ordre. Nous mourrons tous un jour. Ce que nous croyons posséder n'est qu'illusion. Nous ne sommes que les maillons éphémères d'une chaîne que traîne à ses pieds un fantôme nommé temps qui court à l'infini droit sur le néant

Les anges meurent de nos blessures - Yasmina Khadra


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire